L’association VIA SAHEL – ENFANTS D’AFRIQUE a été créée à l’initiative de Jean-Marie NOSAL, il y a
maintenant plus de 35 ans. Elle est née à la suite du premier voyage qu’il effectuera en 1980 au MALI, à Mopti (située au centre du pays) ; le Sahel subit alors une sécheresse effroyable. Les enfants sont affamés,
la mortalité infantile est très élevée, la population souffre de malnutrition, les troupeaux sont décimés, les récoltes sont inexistantes mais paradoxalement, les entrepôts regorgent de riz et de céréales…
Jean-Marie NOSAL apprend que ce riz est à vendre et qu’il ne sera distribué qu’à cette seule condition. De retour en France, il
ne peut accepter d’être le témoin de ce qu’il a vu et constaté sans agir pour faire cesser l’intolérable. Il se rend chez son banquier et lui soumet le projet de création d’une association caritative
et humanitaire et il lui demande de le financer. La discussion n’est pas facile mais Jean-Marie NOSAL finit par obtenir une somme de 100 000 francs.
Il repart à Mopti et il achète les lots de riz et de céréales puis il loue des camions afin de procéder à la distribution avant de rentrer en France. Le voici endetté et il fait appel à son cercle
d’amis pour l’aider à combler cette dette et lancer l’association. Jean-Marie NOSAL peut approcher le ROTARY CLUB qui ne va pouvoir réunir qu’une somme très modeste mais le cercle d’amis s’est étoffé
et le groupe se rend au BURKINA FASO (anciennement dénommé la HAUTE VOLTA) et de là, à Bamako au MALI où l’association va créer une banque de céréales.
Son fonctionnement est simple : la population passait pour récupérer des céréales et à la récolte suivante, elle payait alors ce qu’elle avait
pris mais lorsque la récolte était mauvaise, elle ne pouvait plus rembourser. Afin de palier à cette carence entre deux récoltes, l’association a dû fournir pendant ces périodes de pénurie.
C’est alors qu’un gamin du village a interpelé Jean-Marie NOSAL : « Tu ne peux pas nous laisser comme cela ! Tu comprends !
Nous ne pouvons pas acheter les céréales par sac car cela est trop cher pour nous ! Mais, on peut acheter tous les jours de petites quantités ! »
Alors, l’association a récolté 400 000 francs et elle a créé des comptoirs où des sacs de céréales ont été laissés : tous les jours,
les familles sont venues acheter de petites quantités de céréales pendant plus de trois mois et toute la région a été sauvée de la famine.
Parallèlement à cela, l’association a installé des écoles à partir de bâtiments existants et elle prenait en charge le salaire des professeurs, en exigeant qu’il y ait
autant de filles que de garçons. Elle a aussi creusé plus de 150 puits.
L’association a créé un hôpital, puis
une maternité qui compte près de 400 naissances par an. Elle est également venue en aide à l’orphelinat de Bamako (MALI) qui rencontrait des problèmes de nourritures et à Mopti (MALI), une association pour l’enfance
a été créée avec pour objectif de servir des repas, préparés sur place par une cuisinière, embauchée par VIA SAHEL ; et tous les jours, des enfants des rues, seuls ou abandonnés, viennent
manger et retrouver la douceur d’un lieu où ils peuvent exister… Cela représente 30 000 repas par an depuis 12 ans.
Il
y a 6 ans, l’association a créé un laboratoire d’analyses médicales et on y pratique toutes les analyses et les dépistages : paludisme, malaria, SIDA, etc…
Aujourd’hui, l’association VIA SAHEL – ENFANTS D’AFRIQUE s’est lancé un nouveau défi : la création d’une école à Bamako, afin
d’y accueillir 100 élèves : budget 35 000 €.