La décrue est maintenant terminée mais elle laisse derrière elle, un champ de dévastation : les personnes qui sont revenues dans les villages pour retrouver leur maison lorsqu'elles n'ont pas été totalement
détruites ou emportées par les flots, ont lavé les murs en les aspergeant de désinfectants qui n'ont pas réussi à venir à bout de l'odeur pestilentielle qui règne partout. Les hôpitaux ne sont toujours
pas fonctionnels et ils ne sont pas prêts de l'être : c'est le cas des hôpitaux de Srinagar qui servent toute la vallée du Cachemire puisqu'ils manquent de tout. Les écoles ne pourront pas ouvrir avant de nombreux mois et les
examens ont été repoussés au printemps.
La population craint de manquer de nourriture et les distributions de denrées alimentaires ou de produits de première nécessité doivent être faites avec discernement,
mesure et respect afin d'éviter des émeutes.
Notre soutien est attendu... poursuivons nos actions.
Merci pour vos aides et vos participations généreuses.